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Oh, la France ! Le 19 octobre, la nation s’est exprimée et il y a eu des gagnants et des perdants d’un océan à l’autre. La recherche d’emploi est souvent aussi éreintante que les campagnes électorales de nos chers dirigeants. Mais selon Job étudiant, spécialiste en placement hôtes et hôtesses évènementielle a Lyon les chasseurs d’emploi peuvent tirer de nombreuses leçons de la récente élection :

1) ACCENTUER LE POSITIF

Après plus d’une décennie où rien d’affreux n’est arrivé à l’économie canadienne, les conservateurs ont adopté l’angle « si ce n’est pas cassé, ne le réparez pas ». Une politique qui, pour être juste, semblait avoir fonctionné lors de deux élections fédérales précédentes. Mais la décision de lancer une campagne publicitaire déclarant « Stephen Harper n’est pas parfait, mais lorsqu’il s’agit de l’économie, nous pouvons compter sur lui » était certainement un faux pas. En tant que demandeur d’emploi, on vous demandera d’indiquer les domaines dans lesquels votre performance peut être améliorée. Lorsque vous répondez, assurez-vous que vos points positifs l’emportent sur les points négatifs. De nos jours, les Canadiens veulent voir plus d’un argument de vente.

2) SOYEZ VOUS-MÊME

Un commentateur du National Post a estimé que la campagne de Justin Trudeau était « mièvrement sentimentale ». Trudeau, parent de jeunes enfants et ancien enseignant, a consacré sa carrière pré-politique aux enfants. De même, le chef libéral semble être un homme qui se maintient en forme. Les Canadiens semblent croire que M. Trudeau était sincère lorsqu’il a été photographié en train de faire du kayak et d’embrasser ses enfants. Vous voyez, beaucoup de gens peuvent repérer un coup de pub bidon. Gardez cela à l’esprit lorsque vous rédigez votre CV. Il est de loin préférable de vous présenter avec exactitude – les responsables de l’embauche font rapidement la différence entre le professionnalisme et les faux-semblants !

3) SOYEZ RÉALISTE

Pauvre Tom Mulcair. Après que le Nouveau Parti Démocratique ait balayé les élections provinciales de l’Alberta au cours de l’été, beaucoup s’attendaient à ce que Mulcair fasse bonne figure au niveau fédéral. Hélas, les libéraux ont dominé le vote de gauche et Mulcair a admis :  » J’ai l’impression d’avoir reçu un coup de poing dans le ventre.  » Les défaites font mal. Mais en tant que chercheurs d’emploi, nous devons être tenaces et réalistes. Si vous acceptez que vos talents font partie d’un marché compétitif, vos attentes seront ancrées dans la réalité. Et avec le temps, vous obtiendrez le poste que vous méritez, même si vous avez essuyé quelques échecs difficiles en cours de route.

4) COMPRENDRE L’IDENTITÉ

Le secrétaire parlementaire de Stephen Harper estime que le Parti conservateur a mal évalué l’état de l’identité canadienne. En ne tirant pas parti d’une compréhension en temps réel des questions culturelles canadiennes, les conservateurs ont perdu des voix. Lorsque vous postulez à un emploi, vous pouvez tirer des leçons des erreurs de M. Harper. Chaque entreprise a une culture, alors enquêtez sur la culture de l’organisation à laquelle vous postulez. Les sites Web, les pages Instagram et les communiqués de presse de l’entreprise sont d’excellentes sources pour comprendre ce qui fait vibrer une entreprise (et ses employés). Exploitez ces connaissances dans votre lettre de motivation, en montrant comment la culture d’une entreprise vous ira comme un gant.

5) FAITES CONFIANCE À VOTRE INSTINCT

« Justin Trudeau n’est tout simplement pas prêt » a été le mantra du Parti conservateur tout au long de la campagne électorale. Pourtant, Trudeau a repoussé ces critiques avec confiance. Si vous pensez qu’il est temps de changer de carrière, ne succombez pas à la peur. Vos talents sont précieux et, du moins au Canada, le changement est à la mode ces jours-ci.